La petite ortie, Urtica urens est connue depuis des siècles surtout pour ses vertus hémostatiques.
Elle a toujours été utilisée avec grand intérêt dans diverses hémorragies et se consommait en période de famines pour sa richesse en vitamines, minéraux et apport protéinique.
Elle va petit à petit tomber dans les oubliettes pour retrouver ses lettres de noblesses au 19°siècle avec un médecin du Tarn et Garonne qui publie un mémoire sur les effets bénéfiques de l'ortie sur l'hémorragie utérine.
En médecine traditionnelle, ses feuilles, ses racines et ses graines sont utilisées.
L'ortie est surtout diurétique, reminéralisante, antirhumatismales et hémostatique. Elle est tonique et stimule les fonctions digestives, hépatiques et pancréatiques.
Elle draine le sang et à tendance à augmenter son taux d'hématies, utile donc en cas d'anémie.
On l'utilise aussi en cas de diarrhée, ostéoporose, intoxication, dermatoses...
En infusion, une poignée de plante sèche pour 200ml d'eau. Boire 3 tasses par pour.
La teinture mère est très efficace en cas d'allergies aux crustacées.
La racine est utilisée en cas d'hypertrophie bégnine de la prostate.
En usage externe, se rincer les cheveux avec une infusion d'ortie permet de réduire les pellicules.
En cuisine, l'ortie est consommée en soupe (de préférence ajouter quelques feuilles en fin de cuisson sur la soupe), en pesto, en tarte, lasagnes...
En élixir floral (Fleur de Bach), l'ortie peut être utilisée en cas de situations conflictuelles surtout familiales (héritage, problèmes de communication).
Chez les enfants, elle est salvatrice en cas de jalousie suite à l'arrivée d'un bébé.
L'ortie apporte calme et courage après une rupture familiale et atténue les tensions du foyer.
Vous l'aurez compris, l'ortie pique mais adoucit les cœurs.
Dans le jardin, le purin nourrit les plantes, relance la croissance, sert de désherbant et protection contre les parasites.